Les belles lisses poires de Tonton Amatos

Certains ont remarqué (subis !?) ma passion pour conter des histoires divers et (a)variés. Comme le Times ne peut pas absorber toutes ces idées plus ou moins bonne il est vrai, j'ai décidé de vous faire profiter de mes histoires en vous les comptant dans les locaux du Times.
Asseyez-vous, prenez une petite bière du Ripate et ouvrez grand vos feuilles de choux.

L’histoire de John D’air


Alors que j’étais tranquillement installé au bar de la taverne d’Astrub, en discutant avec Tek Abir sur le cour de la laine de bouftons, un fermier me héla et me paya un verre. Mon intérêt journalistique s’éveilla, ainsi que mon gosier fort sec et je rejoignis le sieur à une table.
« Vous êtes bien un membre du Sumens Time ??? Alors si c’est le cas, j’ai une histoire qui devrait vous intéresser. Je suppose que vous connaissez le clan Ingalsse, qui contrôle une bonne partie des fermes de la région. Et bien je vais vous raconter quelque chose qui devrait bien faire vendre votre feuille de choux. Il y a de ça quelques années, la moitié de ces champs m’appartenait, à moi John d’Air. Les Ingalsse et moi nous nous livrions une lutte acharnée pour avoir les plus beaux champs et faucher les plus beaux épis. Sans mentir, il faut dire que j’étais bien plus doué qu’eux, mes champs étaient toujours fleurissant et foisonnant de céréales divers et variés. Les maitres boulangers préparaient même un pain spécialement à mon honneur. Mais les Ingalsse étaient jaloux, et prêt à tout pour me voir ruiner. Ils passèrent un contrat avec un bwork mage du nom de Frak Einstaine. Celui-ci créa une créature, hybride odieux entre un sanglier au caractère vorace et un tournesol. La créature ravagea mes champs, dévorant mes récoltes et attaquant mes employés, si bien qu’on l’appela le tournesol affamé car dit-on il avait une couronne de pétales lui ceignant la tête. De nombreux aventuriers tentèrent de me porter secours en essayant de tuer la bête. Mais aucun ne revinrent. Et le massacre continuait !! Chaque jour mes champs étaient impitoyablement retournés, saccagée, défiguré !!! Je perdis tout mes clients, qui allèrent se fournir chez les Ingalsse. Au bout de trois terribles mois de cette catastrophe, je fus obligé de leur vendre mes terres. Ils dirent que le monstre était dû aux engrais interdit que j’utilisais pour faire pousser plus vite mes plantations, alors que je n’ai toujours utilisé que de la bouse de bouftou fraiche, foi de paysan. Bizarrement, on entendit plus parler de la créature une fois mes champs entre les mains de ces mécréants. Je suis persuadé qu’ils l’ont caché quelque part dans leurs propriétés. Je serais vous, j’irai fouiller dans leurs granges !! »

Cher lecteur, je ne sais pas trop quoi penser de cette histoire, mais si vous avez des indices sur cette affaire, vous savez qui vous adressez.

Osalut à tous.

L’histoire de Tainéla


Beaucoup d’entre nous connaissent l’endroit nommé Tainéla, le berceau. En effet nous nous y rendons afin de combattre les hardes de bouftous et bouftons de toute les sortes qui y vivent, tout en espérant trouver dans leurs entrailles quelques ressources à revendre, voir de précieux équipements pour les moins aguerris d’entre nous. Mais connaissez-vous réellement l’histoire de ce lieu, qui mystérieusement semble épargner par la guerre Bonta/Brakmar et ses cohortes de combats entre guerriers plus ou moins valeureux.
Il y a bien longtemps dans une galax… heu dans notre verte contrée (note personnelle : arrêté le cocktail du bouftou décorné de la taverne du Ripate), les disciples des différents Dieux naissaient dans une seule et unique cité : Tainéla, Astrub n’ayant pas encore été fondé par les mercenaires de tout poils. Au début, la cité était riante et joyeuse, faisant de l’ombre aux naissantes Brakmar et Bonta. Mais rapidement, une guilde d’aventuriers expérimentés qui se donnaient le nom de Hommes Légendaires ou HL, décida que la cité était son territoire et que tous ceux qui y naissaient et qui y vivait leur devait une redevance. Les aventuriers ayant une certaines expériences partirent de la cité, rejoignant les cohortes d’anges et de démons, mais ce n’était pas le cas des jeunes aventuriers qui avaient encore besoin de la protection d’une puissante cité neutre. Ils voulurent se rebeller mais face à l’expérience et à la puissance des HL, ils finirent tous vaincu et écrasé par la taxe, qu’ils devaient verser dans un pot (ce nom resta et donna le nom à toutes les taxes mise en place par la suite : l’impôt). Mais même si les jeunes aventuriers semblaient vaincus, ils ne chômaient pas pour autant. En secret, ils contactèrent un puissant mage, dont la légende n’a pas retenu le nom. Le mage enchanta tout les kamas volées aux jeunes aventuriers. Lorsque les HL virent prendre les kamas dans le fameux pot, la terrible malédiction s’enclencha, voir même un peu trop. En effet la malédiction au départ devait transformer en bouftou tous ceux qui avaient volé les jeunes aventuriers et détruire tout ce qu’ils avaient acquis malhonnêtement. Malheureusement, le mage avait fais une erreur de calcul assez grossière, ce qui explique d’ailleurs qu’on n’a pas retenu son nom, et toutes les personnes présentent dans se transformèrent en quadrupède champêtre. Certaines rumeurs disent même que le mage fut toucher par sa propre malédiction et qu’il se transforma en un bouftou à la puissance non négligeable. On dit qu’il erre dans une sombre tour, seule trace de la puissance perdue de la cité avec les murs la ceinturant encore.
Sur cette triste histoire, je vous laisse.

Le noob


En parcourant notre riante contrée, j’ai souvent entendu des aventuriers prononcer ce mot à la fois étrange et familier. La répétition de ce mot, dans des situations divers et (a)variées, a titillé ma curiosité journalistique. Et pour résoudre ce mystère, j’ai été voir Scheunk, l’un des membres du temple Osamoda. Celui-ci éclaira ma lanterne ( et donc la votre chers amis lecteurs) à ce sujet.
« Noob est un mot qui est relativement ancien, certains xélors disent même qu’il remonte à la création du monde, quand Osamoda lui-même désigna les dieux mineurs de ce sobriquet. Tout les dieux l’adoptèrent alors et le transmirent à leurs disciples.
Mais la réalité est un peu différente mon cher Amato. En effet, le mot noob a une très ancienne racine pandala. On retrouve ce mot dans les premier traité de fermentation. A cette époque, il désigne tout les non pandawas installés sur l’ile ( il faut noter que du fait de la difficulté d’accéder à l’ile à cette époque, le pont n’existant pas, c’était un titre honorifique ). Lorsque le pont vu construit et que les échanges entre nos régions et celle de pandala commencèrent, les habitants du coin entendirent les pandawas fraichement débarqué utiliser ce terme. Du fait de leur absence de connaissance de ce monde, les pandas se firent rapidement une réputation de jeunots sans expérience posant des questions grotesques et se lançant dans des actes insensés. Petit à petit, le mot noob s’entendit aux autres races pour désigner tout jeunes aventuriers inexpérimentés commettant un acte jugé stupide. »
Cette explication m’ayant convaincu, je pris congé de mon informateur et je repartis à l’aventure, content de savoir ce que signifie ce terme. Mais avant de partir, le portier du temple Osamoda me dit la phrase suivante :
« Il ne faut pas oublier une chose, Amato. Quoi que tu fasses, tu seras toujours le noob de quelqu’un. »
Sur cet maxime, je vous laisse cher lecteur, une bonne bière bien mousseuse m’attend à la taverne.

Osalut à tous.