L'annonce du concoursVous
voulez une histoire ! Vous êtes sur ? Bon ba je vais vous conter une
histoire qui va surement vous intéresser, celle de la fondation du
Summens Times.
Il y a bien longtemps de cela, une eniripsa du
nom de Nini était en train de courir nu dans les champs comme à son
habitude. Lorsque soudainement, un étrange portail s’ouvrit et happa la
jeune eniripsa. Elle se retrouva alors dans un nouveau monde, à la fois
identique par les lieux mais différent par les gens qui le peuplait.
Elle fit moults rencontres et vécu de nombreuses et passionnantes
aventures, mais cela n’est pas notre sujet. Mais notre jeune Nini se
rendit compte que les bworks et autre disciple de la fourbe Taix-To
avaient que trop envahi ce monde du nom de Summens. Elle décida alors
de fonder un journal, avec l’aide de LukaNard et de Fallembrum, Le
Summens Times, qui luttera contre cette invasion et permettra aux
alliés d’Orto-Graf de se rassembler. Depuis, elle a réunis une équipe à
la plume aussi agile qu’inspiré qui inonde le monde de Summens d’écrits
et d’interviews divers et variés.
Alors content de l’histoire ? Mais
j’ai une nouvelle pour vous. Aujourd’hui c’est à vous d’écrire
l’histoire, car pour fêter le premier anniversaire de notre cher
journal, l’équipe du Summens Times a décidé d’organiser son premier
concours de bardise, sur le thème de Sufokia, son histoire, ses
habitants et sa culture.
Voici donc pour l'annonce, aujourd'hui j'ai la joie de vous donnez les trois meilleurs textes de ce concours.
3ème : Le guide du routard inter-amkaneen : Sufokia par Lordcasquenoir 1 La genèse de Sufokia, d’après Héro’dot’e le kebab (ou grec)Comme toutes les histoires, celle de Sufokia commence il y a fort longtemps.
Un
Kralamoure trouvait la vie insupportable dans la ville hideuse où elle
habitait. (selon de vieux écrits découverts au siècle dernier, ce
village se trouverait près du port de Madrestam) Il souhaitait la mort
et partit seul dans l’océan. Après bien des pérégrinations, il s’échoua
prêt de la cote d’Asse et y mourut. De ses restes naquit un monde
hybride contenant les différentes formes de vie : humaine, animale et
végétale.
L’odeur infecte du kralamoure hanta les lieux pendant des millénaires, ce qui lui valut le nom de Sufokia.
2 Sa culture révolutionnaire et anarchisteStyphax,
ne regardait plus de la même façon ses parents ni le reste de la
société. En effet, ils étaient responsables, assurait-il, de toutes les
déchirures subies par les enfants de sa génération, agressés chez eux
comme dans la rue. Toutes les certitudes dont ils avaient été bercés
dans leur prime jeunesse étaient à présent obsolètes, vides de sens.
Leurs esprits étaient obsédés par toutes les promesses non tenues et
celles de cette contrée natale, Sufokia, affirmant qu'elles feraient
d'eux des citoyens Amkaneen à part entière. Toutes ces phrases
annonçant le rapprochement de Sufokia des autres provinces comme Bonta
et Brakmar ne signifiaient plus rien désormais. La manière dont on les
dévisageait tous les jours, à Astrub ou à Otomaï, arrivait à convaincre
les plus réticents qu'on ne désirait guère leur présence ici, eux les
Sufokiens (ou Sufokians, selon les traductions)
Durant les
séjours sur les terres d’Amakna, les enfants de Sufokia se sentaient
autres, désignés du doigt, mutants nés d'une société hostile. En quête
vaine de repères, ils étaient assurés d’une seule chose : « on se
serait volontiers passé d'eux... "
« Dorénavant, nous agirons
à notre guise, guidés par nos instincts soi-disant primitifs... Nous
irons déchirer vos quiétudes, perturber votre ennuyeux quotidien. Votre
confort égoïste vous préoccupe ? Croyez bien ! Nous nous appliquerons à
vous faire endurer nos lois dévastatrices, réactives aux vôtres, qui
nous dégoûtent. Nous serons ces barbares, ces casseurs qui vous
empêchent de dormir, hantent vos rêves. Les dirigeants de cette société
ont fait de nous des laissés-pour-compte. Aveugles et sourds à nos
détresses, eh bien qu'ils payent ! »
Extrait du Discours de Stypax, le 11 brumaire 253, dit Discours de la Discorde.
Sufokia déclara son indépendance quelques jours plus tard, lors de la célèbre prise de la Bâh’sty’dhe.
Au
cours des siècles, Sufokia rassembla tous ceux qui se considéraient
differents. Ceux qui ne se retrouvaient pas dans la politique du Roi
Allister, ou dans les guerres intestines entre Bonta et Brakmar.
Certains
diront que Sufokia ne sera jamais plus qu’un simple repère de
contrebandiers et de Piwates. Mais ce serait faire offense aux nombreux
poètes, artistes, bardes ou scribe qui ont peuplés cette ville et sa
taverne.
« Un port est un séjour charmant pour une âme
fatiguée des luttes de la vie. L'ampleur du ciel, l'architecture mobile
des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des
phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans
jamais les lasser. Les formes élancées des navires, au gréement
compliqué, auxquels la houle imprime des oscillations harmonieuses,
servent à entretenir dans l'âme le goût du rythme et de la beauté. Et
puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique
pour celui qui n'a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché
dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux
qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force
de vouloir, le désir de voyager ou de s'enrichir. » Sharl Bodelèr ,
écrivain et poète. Sufokia 9 avrilaire 821 – 31 auoutaire 867
3 L’animal totemComme tout le monde le sait, la crabe est l’animal vénéré par tous les Sufokians (ou Sufokiens).
Avant de partir à Sufokia, voici de quoi parfaire votre éducation sur les crabes et briller en société.
Extrait de 1001 choses sur les crabes, de Jac kyv Cooss tôt
Le
crabe est un animal assez amusant. Je vous parle du crabe car il existe
sur cette chose à pinces de nombreux articles aussi futiles
qu’inintéressant. Et je viens d’en avoir la preuve à l’instant, un de
ces reportage navrant, spectacle affligeant venant tentant de laisser
planer un doute sur la pérennité de l’espèce et une prochaine mutation.
Je
nommerai donc ce passage : ma contribution aux crabes .Ce petit animal
peut être de taille différente, c’est à dire petit, moyen ou grand. Il
est rouge, mais sa couleur varie énormément selon les espèces. Il y en
a des jaunes, des marrons, des blancs, des rayés, avec des taches.
Il
a deux pinces qui lui servent à s’épiler. Bien que dans certains
milieux on s’autorise à attribuer une toute autre utilité à ces pinces,
mes nombreuses recherches sur un crabe mort m’ont au moins donné cette
certitude. Si le crabe a des pinces, c’est qu’il a trouvé un moyen peu
coûteux et rapide pour contrer ses problèmes de pilosité.
Le crabe
marche de travers. En effet le crabe est un animal indécis. Sous
réserve de changement, et hésitant entre avancer et reculer, il a
trouvé un compromis. En plus c’est pratique. Imaginons le crabe en
situation, avec ses potes, Benoît le mollusque et Albert la moule. Ils
lui disent « viens, on va chez Bernard, l’ermite d’à côté ». Notre
cobaye hésite, puis accepte. Mais il se trompe de direction. S’il avait
marché normalement ces amis se seraient moqués de lui et il serait la
risée au royaume de la petite sirène. Grâce à ses pas latéraux, il
évite ainsi les quolibets qui auraient ternis sa réputation.
Le
crabe a six pattes. En effet, s’il n ‘en avait que cinq, il serait
bancal. En plus le chiffre 6 est égal à 8-2, ce qui a un intérêt énorme
pour ceux qui n’ont pas perdu l’espoir de trouver une once de logique
dans ce merveilleux sujet.
Le crabe est un grand timide. Il est
impossible de lui faire dire quelques mots lorsque l’on tente de
l’interviewer. Comme s’il perdait tous ses moyens devant un reporter,
muni d’un calepin et d’une plume.
Le crabe adore faire la fête le soir. C’est pour cela qu’il a de petits yeux.
Enfin
un crabe mort peut faire un formidable compagnon de jeu. Freesbee,
porte-clés, ouvre boite, l’industrie de Sufokia s’appuie beaucoup sur
les merveilles qui le composent.
Je pense que le crabe méritait
cette modeste réhabilitation. J’espère que vous ne verrez plus les
crabes seulement comme des amis de Bob l’Eponge, mais plutôt comme des
êtres doués de réflexion, qui ont une vie privée.
En plus le crabe ça pue.
4 ConclusionVous
voilà donc fin prêt pour partir à Sufokia. Et n’oubliez pas d’aller
boire un verre à la taverne du Ripate, leur bière d’algues est
excellente !
2nd : Sufokia l'universelle, par Oneless
Unis vers celle qui rassemble les gens de tout horizon : Sufokia l’universelle.
On dit d’elle, et sans qu’elle le daigne, qu’elle apaise toute haine.
Chez elle, plus d’alignement qui nous enclave, plus d’alignement qui font de nous cette nouvelle génération d’esclave.
On dit d’elle, qu’elle aurait été bâtie des mains des Dieux.
Comme installée à même l’océan pour nous rappeler le bleu cyan des cieux.
On dit d’elle, qu’elle est un bon port pour tout naufragé.
Perdu et seul, ou perdu dans la foule, avec elle il n’y a plus d’étranger.
On dit d’elle, qu’elle est mécréante.
Pourtant avec elle, les guerres de religion déchantent.
Pas de statue, ni de pèlerinage.
Ici, seul ceux qui cherchent la paix viennent à l’abordage.
Elle est si sensé et en même temps si contradictoire.
Faite des mains célestes et pourtant si incroyante.
Si tu l’aimes, c’est que tu as fais ton propre purgatoire.
Si tu la hais, tes croyances ont fait de ta conscience une ignorante.
La foi aide à la paix. En conséquence, mesure tes paroles et tes faits.
Tes faits ne sont que méfaits ? Ici, de ton fardeau elle te défait.
Elle ne veut pas de cette paix où il faut être le plus fort et que les gens vous craignent.
Mais cette paix où les braves se réunissent, se côtoient, s’entraident et s’aiment.
Son phare éclaire à celui qui veut bien, non pas le voir, mais sincèrement y croire.
Sa lumière réanime la lueur d’espoir lorsque les idées se font trop noires.
Son phare ne te montre pas le chemin qui te mène à elle.
Sa lumière est comme une abnégation, elle se consume tel une chandelle.
Elle se consume pour éclairer le chemin emprunté.
Là où chacun est libre et assume de s’y aventurer.
On dit d’elle, qu’elle maîtrise comme personne les lueurs du soleil.
Un couché de soleil adoucit même les cœurs les plus rebelles.
On dit d’elle, qu’elle n’a qu’un seul rival : la solitude.
La solitude, qu’est ce que c’est ? La solitude c’est :
Souffrir et aimer en silence comme habitude.
Mélancolique et nostalgique comme attitude.
Voilà un triste sentiment rempli d’incertitude.
Mais avec certitude, possède cette lassitude.
Lassé d’avoir cette impression d’être délaissé.
Laissé toute relation se délasser.
Et tout ceci, sûrement le fruit de beaucoup trop de désillusions.
En accumulation, qui frappe en percussion.
Un vécu tragique qui choque tel une électrocution.
Trop grosse décharge d’émotion.
Sache que si tu te sens seul, elle n’a jamais été aussi proche de toi.
Tu ne la ressens pas, pourtant c’est comme si tu la touchais du doigt.
On dit d’elle, qu’elle rassemble dans les différences.
On dit d’elle, que son savoir est si extrême qu’il côtoie l’ignorance.
Tandis que la plupart s’assemblent de par les ressemblances.
Elle, elle réussit à rassembler peu importe les provenances.
Peu importe la couleur des ailes, de la classe ou du rang.
Ses vestiges se dressent encore et toujours pour ceux qui sortent du rang.
Elle, toujours présente au temps qui passe.
Puis comme les anciennes citées, elle laissera ses traces.
Ses traces qu’elle laissera au plus profond de nous même.
Tel une aumône qu’on se devra de retransmettre aux gens qu’on aime.
Elle sera éternelle, tant qu’il y aura des gens unis vers celle qui rassemble.
Eternelle, tant qu’il y aura des gens unis vers celle qui sait rester humble.
Unis vers celle qui rassemble les gens de tout horizon : Sufokia l’universelle.